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à la même époque, une lutte acharnée, à laquelle se mêlaient comme d'habitude tous les frelons de cour, se poursuivait, dans les hautes sphères de Saint-Pétersbourg, entre les partis de Roumiantzow, des amis de la France, de l'Impératrice mère et du césarévitch, pendant que la vie de luxe suivait tranquillement son train habituel.
Pour quiconque se trouvait au milieu de ce courant de rivalités et de compétitions de toutes sortes, il était difficile, sinon impossible, de se rendre un compte exact de la situation critique de la Russie: c'étaient toujours les mêmes cérémonies officielles, les mêmes bals, le même théatre fran?ais, les mêmes mesquins intérêts de service. Tout au plus, de temps à autre, causait-on à voix basse de la conduite si différente tenue par les deux Impératrices dans ces graves circonstances. Tandis que l'Impératrice mère, dans la pensée de sauvegarder les divers établissements placés sous son patronage, avait pris déjà toutes les mesures nécessaires pour le transfert des instituts à Kazan, et fait emballer tout ce qui leur appartenait: l'Impératrice élisabeth, avec son patriotisme accoutumé, avait répondu aux demandes d'instructions venues de toutes parts, que, les institutions du gouvernement relevant spécialement de l'Empereur, elle n'avait aucun ordre à donner à cet égard; mais que, quant à elle personnellement, elle serait la dernière à quitter Pétersbourg!
Le 7 septembre, jour de la bataille de Borodino, Mlle Schérer donnait une petite soirée, dont le bouquet devait être la lecture d'une lettre adressée par le métropolite à l'Empereur, à propos de l'envoi qu'il lui faisait d'une image de saint Serge. Cette ép?tre passait pour un chef-d'?uvre de patriotisme et de sentiment religieux. Le prince Basile, qui se flattait d'être un lecteur hors ligne (il lui arrivait parfois de lire chez l'Impératrice), devait en donner connaissance. Son talent consistait à hausser la voix et à passer du grave au doux, sans tenir compte de la signification des mots. Cette lecture avait, comme tout ce qui se faisait chez Anna Pavlovna, une importance politique: la soirée devait réunir quelques personnages influents, et l'on s'était promis de les faire rougir de honte parce qu'ils continuaient à fréquenter le théatre fran?ais. Il y avait déjà beaucoup de monde dans le salon d'Anna Pavlovna, mais elle n'avait pas vu encore appara?tre ceux dont elle jugeait la présence nécessaire pour que l'on p?t commencer la lecture.
La nouvelle qui faisait ce jour-là les frais de la conversation était la maladie de la comtesse Besoukhow, qui, depuis quelque temps, s'abstenait de prendre part aux réunions dont elle faisait l'ornement habituel, ne recevait personne, et, au lieu de se confier à une célébrité de la ville, se faisait soigner par un jeune docteur italien; cet Italien la traitait au moyen d'un remède nouveau et complètement inconnu. Il était plus que probable que la maladie de la charmante comtesse provenait de l'embarras où elle se trouvait d'épouser deux maris à la fois, et que le traitement de l'Italien n'avait pour but que de la tirer de cette fausse situation; mais, en présence d'Anna Pavlovna, personne n'osait soulever cette question délicate, ou y faire la moindre allusion.
?On dit la pauvre comtesse très mal: le médecin parle d'une angine[22]!
-L'angine? Mais c'est une maladie terrible!
-Bah!... Savez-vous que, grace à l'angine, les deux rivaux sont réconciliés?... Le vieux comte est touchant, à ce qu'il para?t. Il a pleuré comme un enfant quand le médecin lui a appris que le cas était grave!
-Oh! ce serait une grande perte!... C'est une femme ravissante!
-Vous parlez de la pauvre comtesse? J'ai envoyé prendre de ses nouvelles. On m'a dit qu'elle allait un peu mieux.... Oh oui! c'est la plus charmante femme du monde, répliqua Anna Pavlovna en souriant de son propre enthousiasme. Nous appartenons à des camps différents, mais cela ne m'empêche pas d'avoir pour elle toute l'estime qu'elle mérite.... Elle est si malheureuse!...?
Un jeune homme imprudent, supposant que ces paroles soulevaient un coin du voile qui abritait le secret de la comtesse se permit de faire observer que le charlatan italien était bien capable d'administrer à sa malade des remèdes dangereux.
?Vos informations peuvent être meilleures que les miennes, dit Mlle Schérer en prenant à partie le jeune homme, mais je sais de bonne source que ce médecin est un homme très savant et très habile. C'est le médecin particulier de la reine d'Espagne!?
Lui ayant ainsi dit son fait, elle se tourna du c?té de Bilibine, qui était en train de faire un bon mot sur le dos des Autrichiens.
?Je trouve cela charmant, disait-il en parlant d'un certain document diplomatique qui accompagnait l'envoi de drapeaux autrichiens pris par Wittgenstein, le héros de Pétropol (ainsi qu'on l'appelait à Pétersbourg).
-Qu'est-ce donc?? lui demanda Anna Pavlovna, avec l'intention de provoquer un silence qui lui perm?t de répéter le mot qu'elle connaissait déjà.
Il s'empressa d'en profiter, et cita les paroles textuelles de la dépêche qu'il avait du reste composée lui-même: ?L'Empereur renvoie les drapeaux autrichiens, drapeaux amis égarés qu'il a trouvés hors de la route[23].
-Charmant, charmant! dit le prince Basile.
-C'est peut-être la route de Varsovie,? dit tout haut le prince Hippolyte. On se retourna pour le regarder, car ces paroles n'avaient aucun sens. Il répondit à cet étonnement général par un air d'aimable satisfaction. Il ne comprenait pas plus que les autres ce qu'il avait dit, mais il avait remarqué, dans sa carrière diplomatique, que des phrases prononcées de cette fa?on passaient parfois pour très spirituelles; aussi avait-il à tout hasard jeté les premiers mots qui s'étaient trouvés au bout de sa langue, en se disant: ?Il en sortira peut-être quelque chose de très bien; dans le cas contraire, il se trouvera toujours quelqu'un qui en tirera parti.? Le pénible silence qui suivit son mot fut interrompu par l'entrée de la personne ?qui manquait de patriotisme?, et qu'Anna Pavlovna se disposait à ramener à de meilleurs sentiments, mena?ant gracieusement du doigt le prince Hippolyte, elle invita le prince Basile à se rapprocher de la table, fit placer des bougies devant lui, et, lui tendant le manuscrit, le supplia d'en faire la lecture.
?Très Auguste Souverain et Empereur!? commen?a le prince Basile d'un ton solennel, en jetant sur son auditoire un regard qui semblait condamner d'avance celui qui aurait osé protester contre ces paroles. Personne ne souffla mot.... Moscou, la première capitale, la nouvelle Jérusalem, re?oit ?son Christ?, continua-t-il en appuyant sur le pronom, comme une mère qui entoure de ses bras ses fils pleins de ferveur, et, prévoyant, à travers les ténèbres qui s'élèvent, la gloire éblouissante de ta puissance, elle chante avec extase: ?Hosannah, béni soit celui qui vient!? On sentait des larmes dans la voix du prince Basile à cette dernière phrase. Bilibine regardait attentivement ses ongles; d'autres personnes avaient l'air embarrassé. Anna Pavlovna, prenant les devants, murmurait in petto la phrase qui suivait: ?Qu'importe que le Goliath impudent et hardi...? tandis que le prince Basile reprenait tout haut: ?Qu'importe que le Goliath impudent et hardi, venant des frontières de la France, apporte aux confins de la Russie les épouvantes meurtrières; l'humble foi, cette fronde du David russe, frappera subitement la tête de son orgueil, avide de sang. Cette image du bienheureux saint Serge, l'antique zélateur du bien de sa patrie, s'offre à Votre Majesté Impériale. Je regrette que mes forces affaiblies par l'age m'empêchent de jouir de votre douce vue. J'adresse au Tout-Puissant d'ardentes prières. Qu'il daigne augmenter le nombre des justes et accomplir les pieux désirs de Votre Majesté!?
-Quelle force! quel style!? s'écria-t-on de tous c?tés en louant à la fois l'auteur et le lecteur.
Mis en train par cette éloquente ép?tre, les h?tes d'Anna Pavlovna causèrent longtemps encore de la situation du pays et se livrèrent à maintes et maintes suppositions sur l'issue de la bataille qui devait avoir lieu vers cette époque.
?Vous verrez, dit Mlle Schérer, que demain, pour l'anniversaire de la naissance de l'Empereur, on aura des nouvelles, et j'ai de bons pressentiments!?
The Kingdom of God is Within You is the non-fiction magnum opus of Leo Tolstoy. The book was first published in Germany in 1894 after being banned in his home country of Russia. It is the culmination of thirty years of Tolstoy's Christian anarchist thinking, and lays out a new organisation for society based on a literal Christian interpretation.
The Kreutzer Sonata and Other Stories by graf Leo Tolstoy
After his involvement in the Siege of Sevastopol (1854-55), Leo Tolstoy decided to write this collection of three fictional sketches about the experience. “Sevastopol in December" takes the reader on a tour of the city, including a makeshift hospital with wounded soldiers. “Sevastopol in May" and “Sevastopol in August" continue the narrative, analyzing what war is—futile, he concludes.
What to Do? Thoughts Evoked by the Census of Moscow by graf Leo Tolstoy
“You need a bride, I need a groom. Why don’t we get married?” Both abandoned at the altar, Elyse decided to tie the knot with the disabled stranger from the venue next door. Pitying his state, she vowed to spoil him once they were married. Little did she know that he was actually a powerful tycoon. Jayden thought Elyse only married him for his money, and planned to divorce her when she was no longer of use to him. But after becoming her husband, he was faced with a new dilemma. “She keeps asking for a divorce, but I don’t want that! What should I do?”
Billionaire Ivan Grayson do not believe in love or marriage.but when most of his properties are seized and with his inheritance on the line..he is placed in a tough spot.Ivan is angered that he has to shared his life with a woman now. When he thought his life couldn't get more upsetting,he meets a drunk lady on a wedding dress who mistook him for her ex-lover.
For two years, Ashton had poured his heart into his marriage, yet Emalee's heart remained cold. Despite his dedication, Emalee presented him with divorce papers. She bluntly stated she could not remain married to a man whose net worth was less than a million dollars. Ashton signed the papers, closing one chapter of his life and stepping into a new beginning. Then, Ashton revealed his secret identities: a music mogul, a medical expert, and a martial arts master—each persona impressive enough to stun the world. As Ashton’s true capabilities came to light, Emalee was overwhelmed with deep regret.
To the public, she was the CEO's executive secretary. Behind closed doors, she was the wife he never officially acknowledged. Jenessa was elated when she learned that she was pregnant. But that joy was replaced with dread as her husband, Ryan, showered his affections on his first love. With a heavy heart, she chose to set him free and leave. When they met again, Ryan's attention was caught by Jenessa's protruding belly. "Whose child are you carrying?!" he demanded. But she only scoffed. "It's none of your business, my dear ex-husband!"
Joelle thought she could change Adrian's heart after three years of marriage, but she realized too late that it already belonged to another woman. "Give me a baby, and I'll set you free." The day Joelle went into labor, Adrian was traveling with his mistress on his private jet. "I don't care whom you love. My debt is paid. From now on, we have nothing to do with each other." Not long after Joelle left, Adrian found himself begging on his knees. "Please come back to me."
Rena got into an entanglement with a big shot when she was drunk one night. She needed Waylen's help while he was drawn to her youthful beauty. As such, what was supposed to be a one-night stand progressed into something serious. All was well until Rena discovered that Waylen's heart belonged to another woman. When his first love returned, he stopped coming home, leaving Rena all alone for many nights. She put up with it until she received a check and farewell note one day. Contrary to how Waylen expected her to react, Rena had a smile on her face as she bid him farewell. "It was fun while it lasted, Waylen. May our paths never cross. Have a nice life." But as fate would have it, their paths crossed again. This time, Rena had another man by her side. Waylen's eyes burned with jealousy. He spat, "How the hell did you move on? I thought you loved only me!" "Keyword, loved!" Rena flipped her hair back and retorted, "There are plenty of fish in the sea, Waylen. Besides, you were the one who asked for a breakup. Now, if you want to date me, you have to wait in line." The next day, Rena received a credit alert of billions and a diamond ring. Waylen appeared again, got down on one knee, and uttered, "May I cut in line, Rena? I still want you."