/0/3801/coverbig.jpg?v=f0e1da7988c75020ee7ce803b27bebf7)
Trajectory presents classics of world literature with 21st century features! Our original-text editions include the following visual enhancements to foster a deeper understanding of the work: Word Clouds at the start of each chapter highlight important words. Word, sentence, paragraph counts, and reading time help readers and teachers determine chapter complexity. Co-occurrence graphs depict character-to-character interactions as well character to place interactions. Sentiment indexes identify positive and negative trends in mood within each chapter. Frequency graphs help display the impact this book has had on popular culture since its original date of publication. Use Trajectory analytics to deepen comprehension, to provide a focus for discussions and writing assignments, and to engage new readers with some of the greatest stories ever told."The Moving Picture Girls: Or, First Appearances in Photo Dramas" is part of "The Moving Picture Girls" series. "The Moving Picture Girls" is a series about the adventures of Ruth and Alice DeVere who live with their father who is an actor.
à la même époque, une lutte acharnée, à laquelle se mêlaient comme d'habitude tous les frelons de cour, se poursuivait, dans les hautes sphères de Saint-Pétersbourg, entre les partis de Roumiantzow, des amis de la France, de l'Impératrice mère et du césarévitch, pendant que la vie de luxe suivait tranquillement son train habituel.
Pour quiconque se trouvait au milieu de ce courant de rivalités et de compétitions de toutes sortes, il était difficile, sinon impossible, de se rendre un compte exact de la situation critique de la Russie: c'étaient toujours les mêmes cérémonies officielles, les mêmes bals, le même théatre fran?ais, les mêmes mesquins intérêts de service. Tout au plus, de temps à autre, causait-on à voix basse de la conduite si différente tenue par les deux Impératrices dans ces graves circonstances. Tandis que l'Impératrice mère, dans la pensée de sauvegarder les divers établissements placés sous son patronage, avait pris déjà toutes les mesures nécessaires pour le transfert des instituts à Kazan, et fait emballer tout ce qui leur appartenait: l'Impératrice élisabeth, avec son patriotisme accoutumé, avait répondu aux demandes d'instructions venues de toutes parts, que, les institutions du gouvernement relevant spécialement de l'Empereur, elle n'avait aucun ordre à donner à cet égard; mais que, quant à elle personnellement, elle serait la dernière à quitter Pétersbourg!
Le 7 septembre, jour de la bataille de Borodino, Mlle Schérer donnait une petite soirée, dont le bouquet devait être la lecture d'une lettre adressée par le métropolite à l'Empereur, à propos de l'envoi qu'il lui faisait d'une image de saint Serge. Cette ép?tre passait pour un chef-d'?uvre de patriotisme et de sentiment religieux. Le prince Basile, qui se flattait d'être un lecteur hors ligne (il lui arrivait parfois de lire chez l'Impératrice), devait en donner connaissance. Son talent consistait à hausser la voix et à passer du grave au doux, sans tenir compte de la signification des mots. Cette lecture avait, comme tout ce qui se faisait chez Anna Pavlovna, une importance politique: la soirée devait réunir quelques personnages influents, et l'on s'était promis de les faire rougir de honte parce qu'ils continuaient à fréquenter le théatre fran?ais. Il y avait déjà beaucoup de monde dans le salon d'Anna Pavlovna, mais elle n'avait pas vu encore appara?tre ceux dont elle jugeait la présence nécessaire pour que l'on p?t commencer la lecture.
La nouvelle qui faisait ce jour-là les frais de la conversation était la maladie de la comtesse Besoukhow, qui, depuis quelque temps, s'abstenait de prendre part aux réunions dont elle faisait l'ornement habituel, ne recevait personne, et, au lieu de se confier à une célébrité de la ville, se faisait soigner par un jeune docteur italien; cet Italien la traitait au moyen d'un remède nouveau et complètement inconnu. Il était plus que probable que la maladie de la charmante comtesse provenait de l'embarras où elle se trouvait d'épouser deux maris à la fois, et que le traitement de l'Italien n'avait pour but que de la tirer de cette fausse situation; mais, en présence d'Anna Pavlovna, personne n'osait soulever cette question délicate, ou y faire la moindre allusion.
?On dit la pauvre comtesse très mal: le médecin parle d'une angine[22]!
-L'angine? Mais c'est une maladie terrible!
-Bah!... Savez-vous que, grace à l'angine, les deux rivaux sont réconciliés?... Le vieux comte est touchant, à ce qu'il para?t. Il a pleuré comme un enfant quand le médecin lui a appris que le cas était grave!
-Oh! ce serait une grande perte!... C'est une femme ravissante!
-Vous parlez de la pauvre comtesse? J'ai envoyé prendre de ses nouvelles. On m'a dit qu'elle allait un peu mieux.... Oh oui! c'est la plus charmante femme du monde, répliqua Anna Pavlovna en souriant de son propre enthousiasme. Nous appartenons à des camps différents, mais cela ne m'empêche pas d'avoir pour elle toute l'estime qu'elle mérite.... Elle est si malheureuse!...?
Un jeune homme imprudent, supposant que ces paroles soulevaient un coin du voile qui abritait le secret de la comtesse se permit de faire observer que le charlatan italien était bien capable d'administrer à sa malade des remèdes dangereux.
?Vos informations peuvent être meilleures que les miennes, dit Mlle Schérer en prenant à partie le jeune homme, mais je sais de bonne source que ce médecin est un homme très savant et très habile. C'est le médecin particulier de la reine d'Espagne!?
Lui ayant ainsi dit son fait, elle se tourna du c?té de Bilibine, qui était en train de faire un bon mot sur le dos des Autrichiens.
?Je trouve cela charmant, disait-il en parlant d'un certain document diplomatique qui accompagnait l'envoi de drapeaux autrichiens pris par Wittgenstein, le héros de Pétropol (ainsi qu'on l'appelait à Pétersbourg).
-Qu'est-ce donc?? lui demanda Anna Pavlovna, avec l'intention de provoquer un silence qui lui perm?t de répéter le mot qu'elle connaissait déjà.
Il s'empressa d'en profiter, et cita les paroles textuelles de la dépêche qu'il avait du reste composée lui-même: ?L'Empereur renvoie les drapeaux autrichiens, drapeaux amis égarés qu'il a trouvés hors de la route[23].
-Charmant, charmant! dit le prince Basile.
-C'est peut-être la route de Varsovie,? dit tout haut le prince Hippolyte. On se retourna pour le regarder, car ces paroles n'avaient aucun sens. Il répondit à cet étonnement général par un air d'aimable satisfaction. Il ne comprenait pas plus que les autres ce qu'il avait dit, mais il avait remarqué, dans sa carrière diplomatique, que des phrases prononcées de cette fa?on passaient parfois pour très spirituelles; aussi avait-il à tout hasard jeté les premiers mots qui s'étaient trouvés au bout de sa langue, en se disant: ?Il en sortira peut-être quelque chose de très bien; dans le cas contraire, il se trouvera toujours quelqu'un qui en tirera parti.? Le pénible silence qui suivit son mot fut interrompu par l'entrée de la personne ?qui manquait de patriotisme?, et qu'Anna Pavlovna se disposait à ramener à de meilleurs sentiments, mena?ant gracieusement du doigt le prince Hippolyte, elle invita le prince Basile à se rapprocher de la table, fit placer des bougies devant lui, et, lui tendant le manuscrit, le supplia d'en faire la lecture.
?Très Auguste Souverain et Empereur!? commen?a le prince Basile d'un ton solennel, en jetant sur son auditoire un regard qui semblait condamner d'avance celui qui aurait osé protester contre ces paroles. Personne ne souffla mot.... Moscou, la première capitale, la nouvelle Jérusalem, re?oit ?son Christ?, continua-t-il en appuyant sur le pronom, comme une mère qui entoure de ses bras ses fils pleins de ferveur, et, prévoyant, à travers les ténèbres qui s'élèvent, la gloire éblouissante de ta puissance, elle chante avec extase: ?Hosannah, béni soit celui qui vient!? On sentait des larmes dans la voix du prince Basile à cette dernière phrase. Bilibine regardait attentivement ses ongles; d'autres personnes avaient l'air embarrassé. Anna Pavlovna, prenant les devants, murmurait in petto la phrase qui suivait: ?Qu'importe que le Goliath impudent et hardi...? tandis que le prince Basile reprenait tout haut: ?Qu'importe que le Goliath impudent et hardi, venant des frontières de la France, apporte aux confins de la Russie les épouvantes meurtrières; l'humble foi, cette fronde du David russe, frappera subitement la tête de son orgueil, avide de sang. Cette image du bienheureux saint Serge, l'antique zélateur du bien de sa patrie, s'offre à Votre Majesté Impériale. Je regrette que mes forces affaiblies par l'age m'empêchent de jouir de votre douce vue. J'adresse au Tout-Puissant d'ardentes prières. Qu'il daigne augmenter le nombre des justes et accomplir les pieux désirs de Votre Majesté!?
-Quelle force! quel style!? s'écria-t-on de tous c?tés en louant à la fois l'auteur et le lecteur.
Mis en train par cette éloquente ép?tre, les h?tes d'Anna Pavlovna causèrent longtemps encore de la situation du pays et se livrèrent à maintes et maintes suppositions sur l'issue de la bataille qui devait avoir lieu vers cette époque.
?Vous verrez, dit Mlle Schérer, que demain, pour l'anniversaire de la naissance de l'Empereur, on aura des nouvelles, et j'ai de bons pressentiments!?
The Kingdom of God is Within You is the non-fiction magnum opus of Leo Tolstoy. The book was first published in Germany in 1894 after being banned in his home country of Russia. It is the culmination of thirty years of Tolstoy's Christian anarchist thinking, and lays out a new organisation for society based on a literal Christian interpretation.
The Kreutzer Sonata and Other Stories by graf Leo Tolstoy
After his involvement in the Siege of Sevastopol (1854-55), Leo Tolstoy decided to write this collection of three fictional sketches about the experience. “Sevastopol in December" takes the reader on a tour of the city, including a makeshift hospital with wounded soldiers. “Sevastopol in May" and “Sevastopol in August" continue the narrative, analyzing what war is—futile, he concludes.
What to Do? Thoughts Evoked by the Census of Moscow by graf Leo Tolstoy
During her three years of marriage with Brendan, Adeline had become as humble as dust itself. However, what she got in return wasn't love and affection, but endless indifference and disdain. Worse yet, when the woman in Brendan's heart suddenly showed up, he further distanced himself from her. Finally, Adeline couldn't stand it anymore and asked for a divorce. After all, why should she stay with such a cold, distant man? The next one would surely be better. Brendan watched as his ex-wife left with her luggage in tow. Suddenly, a thought occurred to him and he made a bet with his friends. "She'll definitely regret leaving and will come crawling back to me in no time." After hearing about this bet, Adeline sneered. "Dream on!" A few days later, Brendan ran into his ex-wife in a bar. It turned out she was celebrating her divorce. Not long after, he noticed that the damned woman seemed to have a new suitor. Brendan was starting to panic. The woman who had clung to him for three years suddenly didn't seem to give a damn about him. What was he going to do?
Linsey was stood up by her groom to run off with another woman. Furious, she grabbed a random stranger and declared, "Let's get married!" She had acted on impulse, realizing too late that her new husband was the notorious rascal, Collin. The public laughed at her, and even her runaway ex offered to reconcile. But Linsey scoffed at him. "My husband and I are very much in love!" Everyone thought she was delusional. Then Collin was revealed to be the richest man in the world. In front of everyone, he got down on one knee and held up a stunning diamond ring. "I look forward to our forever, honey."
Darya spent three years loving Micah, worshipping the ground he walked on. Until his neglect and his family's abuse finally woke her up to the ugly truth-he doesn't love her. Never did, never will. To her, he is a hero, her knight in shining armour. To him, she is an opportunist, a gold digger who schemed her way into his life. Darya accepts the harsh reality, gathers the shattered pieces of her dignity, divorces him, takes back her real name, reclaims her title as the country's youngest billionaire heiress. Their paths cross again at a party. Micah watches his ex-wife sing like an angel, tear up the dance floor, then thwart a lecher with a roundhouse kick. He realises, belatedly, that she's exactly the kind of woman he'd want to marry, if only he had taken the trouble to get to know her. Micah acts promptly to win her back, but discovers she's now surrounded by eligible bachelors: high-powered CEO, genius biochemist, award-winning singer, reformed playboy. Worse, she makes it pretty clear that she's done with him. Micah gears up for an uphill battle. He must prove to her he's still worthy of her love before she falls for someone else. And time is running out.
For three years, Shane and Yvonne were wed, sharing heated nights, while his devotion clung to his ex. Yvonne strove to be a dutiful wife, yet their marriage felt hollow, built on desire rather than real warmth. All changed when she became pregnant, only for Shane to thrust her onto the operating table, warning, “Either you or the baby survives!” Broken by his cruelty, she vanished in grief and later returned, radiantly accomplished, leaving everyone awestruck. Haunted by remorse, Shane begged for another chance, but Yvonne only smiled and replied, “I’m sorry, men no longer interest me.”
Janet was adopted when she was a kid -- a dream come true for orphans. However, her life was anything but happy. Her adoptive mother taunted and bullied her all her life. Janet got the love and affection of a parent from the old maid who raised her. Unfortunately, the old woman fell ill, and Janet had to marry a worthless man in place of her parents' biological daughter to meet the maid's medical expenses. Could this be a Cinderella's tale? But the man was far from a prince, except for his handsome appearance. Ethan was the illegitimate son of a wealthy family who lived a reckless life and barely made ends meet. He got married to fulfill his mother's last wish. However, on his wedding night, he had an inkling that his wife was different from what he had heard about her. Fate had united the two people with deep secrets. Was Ethan truly the man we thought he was? Surprisingly, he bore an uncanny resemblance to the impenetrable wealthiest man in the city. Would he find out that Janet married him in place of her sister? Would their marriage be a romantic tale or an utter disaster? Read on to unravel Janet and Ethan's journey.
Once upon a time, there were two kingdoms once at peace. The kingdom of Salem and the kingdom of Mombana... Until the day, the king of Mombana passed away and a new monarch took over, Prince Cone. Prince Cone, has always been hungry for more power and more and more. After his coronation, he attacked Salem. The attack was so unexpected, Salem never prepared for it. They were caught off guard. The king and Queen was killed, the prince was taken into slavery. The people of Salem that survived the war was enslaved, their land taken from them. Their women were made sex slaves. They lost everything, including their land. Evil befall the land of Salem in form of Prince Cone, and the prince of Salem in his slavery was filled with so much rage. The prince of Salem, Prince Lucien swore revenge. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Ten years later, thirty-years old Lucien and his people raided a coup and escaped slavery. They went into hiding and recuperated. They trained day and night under the leadership of the fearless and cold Lucien who was driven with everything in him to get back their land, and take Mombana land too. It took them five years before they ambushed and attacked Mombana. They killed Prince Cone and reclaimed everything. As they screamed out their victory, Lucien's eyes found and pinned the proud princess of Mombana. Princess Danika. The daughter of Prince Cone. As Lucien stared at her with the coldest eyes anyone can ever possess, he felt victory for the first time. He walked to the princess with the slave collar he'd won for ten years rattling in his hand as he walked. He reached close to her and with a swift movement, he collared her neck. Then, he tilted her chin up, staring into the bluest eyes and the most beautiful face ever created, he gave her a cold smile. "You are my acquisition. My slave. My sex slave. My property. I will pay you in spades, everything you and your father ever did to me and my people." He stated curtly. Pure hatred, coldness and victory was the only emotion on his face. .