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Chapter 9 ASSAUT DE RUSES.

Word Count: 4306    |    Released on: 04/12/2017

ge, don Diogo entra dans la tente où le marquis se promenait tout pensif, m

dit le jeune homme en s'ar

Indien; tout est calme, les sentinelles vei

, si je ne me trompe,

je venais vous annoncer

uittez

s que j'aille

temps comptez-vous res

peut-être quelques heures, tout dépendra des circonstances; il est

les yeux fixés avec une expr

icalement la main sur l'épaule, avant de me q

s, Exc

age à me témoigner un dévouement s

re, Excellence? Vous n

sons que depuis deux mois; avant la trahison de Malco, à peine avais-je échangé quelques banales p

ouciamment l'Indien, je ne m'intére

u comble de la surprise, pourquoi

ellence, que vous ne

si dures que soient à entendre les vérités qui sortiront de

voulez, E

'est permis de manifester m

seulement je doute que vous me comp

ez! P

circonstance il est probable que, si vous réclamiez mon aide, je vous la refuserais, car, je vous l'avoue, vous ne m'inspirez aucune sympathie et je n'ai naturellement aucune raison pour vous aimer. Seulement il arrive ceci, que vous êtes en quelque sorte sous ma garde; que, lorsqu'on m'a placé sous vos or

u'à faire le sacrifice de la vie, surtout pour un

s de la vie civilisée, cela ne m'étonne pas et n'a rien qui me doive surprendre; mais nous autres, pauvres Indiens, nous ne possédons d'autre bien que notre honneur et nous ne consentons jamais à en faire bon marché; j'appartiens à un corps de soldats qui, depuis sa création, a continuellement donné des marques d'une fidélité à toute épreuve, sans que jam

ment

notre vie et nous finissons toujours par être tués dans quelque embuscade; eh bien, je ne fais qu'avancer de quelques jours ou peut-être seulement de quelques heures le

à demi civilisé qui, à lui homme du monde, lui donnait, sans para?tre

moi, Diogo, lui dit-il

avoir, avec une bonhomie extrême, décoché ce dernier trait: Maintenant que j'ai répo

Vous me disiez, je crois, que vous

e, pour aller à

quand compte

de suite,

ent,

e, ne l'oubliez pas, Excellence, aux Indiens bravos les plus fins et les plus braves du

ence à l

s en aurez l

faire pendant

Excel

t, il me

e camp, faire bonne garde, et vous assurer par vous-mê

vous en à m

ce, et serré de près, faites attacher une faja rouge à la plus haute branche de l'arbre de la vigie, cette faja, je la verrai quel qu

Avez-vous d'autre

prendre congé de vous. Souvenez-vous de ne p

s me retrouverez, je l'espère, dans une situation a

, Excellence

r et bonn

tach

ne seconde fois e

sortit du c

iliennes sont tellement épaisses et encombrées de lianes et de plantes grimpantes, qu'il est littéralement impossible de les traverser autrement que

en ne les arrête ou ne les retarde: ils marchent avec une vélocité et une s?reté qui feraient palir de jalousie

ens, dans des chemins impraticables, sont quelque chose de

st observé par eux; l'empreinte la plus fugitive laissée par mégarde sur le sol est aper?ue et relevée avec soin; pas un bruit du désert qu'ils ne saisissent et ne commentent aussit?t: le bris d'une branche dans les taillis, le vol subit d'un oiseau, l'élan rapide d'un fauve quittant son repair

agnons, bons appréciateurs en pareille matière, d'une réputation de finesse peu commune; il avait en plusieurs circonstances d

vent et avec tant de bonheur évité les pièges tendus sous ses pas, si souvent échappé à une mort presque certaine, que les Indiens en étaient arrivés à supposer que cet homme était pro

it s'attendre à endurer les plus effroyables supplices. Pourtant, cette certitude n'avait aucune influence sur son esprit; son audace n'en était pas abattue, et, loin de prendre des précautions pendant l

la plus téméraire et la plus difficile de to

ans un village des Guaycurus, d'assister à leurs réu

par les Indiens; aussi, croyant n'avoir rien à ménager, agissait-il en conséquence, jouant, ainsi qu'on le dit vulgairement, le tout pour le tout, résolu à disputer jusqu'au bo

l'enveloppaient, avec autant, de certitude qu'en plein jour, et marchant avec une légèreté si grande, que le bruit de

s il se coucha sur le ventre et commen?a à ramper doucement dans la direc

isa subitement, et demeura l'espace de plusieurs minutes

te fauve, prête à prendre son élan; saisissant son couteau de la main droite, il leva légèrement la tête et imita av

en guaycurus bondit épouvanté sur la rive. Au même instant, le capit?o surgit derrière lui, lui enfon?a son couteau dans la nuque e

fallu pour le raconter; quelques secondes à peine s'étaient écoul

le repla?a à sa ceinture et, se penchant sur sa victime chaude

avorisé, ce misérable était un guerrier d'él

fa?on si brusque, et cependant si s?re, le capit?o chargea sur ses épaules le corps du Guay

ns lesquelles il se trouvait en ce moment étaient exceptionnelles: il se considérait avec raison dans le cas de légitime défense; il était évident que, si l'espion guaycurus qu'il avait surpris et si impitoyablement tué, l'e?t aper?u le premier, il l'aura

traire, il en était fort satisfait, puisqu'il se trouvait propriétaire du

êtait au fur et à mesure les vêtements; par une heureuse co?ncidence, les deux homm

pour se grimer, mais encore pour se mettre, dirons-nous, d

s; leurs allures ne diffèrent que fort peu, et lorsque c'est un Indien de pure race qu

soin de placer sous son poncho ses pistolets et son couteau, armes dans lesquelles

puis, rassuré ou à peu près, il chargea de nouveau le cadavre sur ses épaules, lui attacha une grosse pierre au cou pour l'empêcher de surnager, et, entr'ouvran

son avec un sourire de satisfaction, et attendit patiemment l'occasion, que le

squelles le calme mystérieux du dés

ire cesser et de joindre les Guaycurus, qui ne devaient pas, selon toute probabilité, être fort éloignés, lor

royait point cependant la situation assez périlleuse pour qu'il f?t nécessaire d'user de grandes précautions; de

t cet homme? Q

ui était impossible de répondre, ne laissaient pas que

il seul ou suivi d

se tint prêt à soutenir bravement le choc, quel qu'il f?t, dont il était menacé. Il fit appel, non seulement à tout son courage, mais en

uel le capit?o se tenait immobile et silencieux co

uprême, durant lequel on aurait presque entendu

lité et de son silence de mauvais augure; il redoutait instinctivement un piège semblable à celui qu'il avait employé; un pressen

ette s'éleva dans l'air à

t l'imitation, l'oreille d'un

ce cri était un signal

t-ce à lui? était-ce à des guerriers b

du cou du guerrier qu'il avait tué avait pu se défaire, le corps surnager, et les Guaycurus, en apercevant

fallait répondre, toute hésitation le perdait; se recommandant au hasard, le capit?

ésultat de cette tentative désespé

se tenait auprès du buisson, fit entendre sa voix; il parlait en langue guayc

è Kjick piep, Pa?

it aussit?t le ca

[3],? reprit

imen de cette langue, don Diogo obéit à l'injonction qui lui était faite et sortit hardiment du buiss

cu d'avoir affaire à un de ses guerriers, qu'il ne se donna même pas la peine de l'examiner, s

l'entretien que cette fois

sayé de battre la plaine pend

nt serrés comme des chiens p

qui conna?t bien le désert, un tra?tre de notre race auquel je me réserve d

ces menaces qui s'adressaient à lui

n mourra

uit, répondit le chef;

x ordres de

de mon frère

s le

a[4], je ne puis rien tenter. émavidi-Chaimè m'a promis de m'en envoyer cinquante, montées chacune par di

'i

ici mon keaio[5]. Mon frère le montrera à émavidi-Chaimè, le chef des Payagoas, de la part de son ami Tarou-

qui répondait aussi lac

t un grand guerrier; je

lors à marcher rapidement, san

c une appréhension secrète qu'il avait pensé au moment où tous deux seraient arrivés au camp, où la lueur des brasiers de veille aurait pu dénoncer son déguisement aux ye

yagoas connaissait le guerrier mort, ce ne devait être que très superficiellement et sans avo

t une clairière où se trouvaient deux

Niom, j'attends son retour avec impatience; il se diri

pour l'autre, il feignit de trébucher afin de laisser au chef le temps de se mettre en selle, c

s les flancs de leur monture et s'éloignèrent

le capit?o ne put reteni

ne faut pas encore chanter victoire, attendons que nous sachions la fin de tout cela, pourvu que ce démon de chef P

rois fois la tête

ui demande, ajouta-t-il, m

Mon frère, le Grand-Sari

]

st bon,

ogues d

Cout

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