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20000 Lieues sous les mers Part 2

20000 Lieues sous les mers Part 2

Author: Jules Verne
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Chapter 1 L'OCéAN INDIEN

Word Count: 3869    |    Released on: 06/12/2017

e corail qui a laissé dans mon esprit une impression profonde. Ainsi donc, au sein de cette mer immense, la vie du capitaine N

ces h?tes du Nautilus, de ces amis, rivés les uns aux autres, dans la mort au

e, farouche, implacable, en

savants méconnus qui rendent à l'humanité mépris pour indifférence. C'était encore pour lui un génie incompris qui, las des déceptions de la terre, avait d? se

x la lunette prête à parcourir l'horizon, la blessure mortelle de cet homme due à un choc inexplicable du Nautilus, tout cela me poussait dans une voie nouvelle. Non ! le capitaine Nemo ne

ncore dans ces ténèbres que des lueurs, et je dois me borne

mière occasion que le hasard lui offrira. Je ferai comme lui sans doute. Et cependant, ce ne sera pas sans une sorte de regret que j'emporterai ce que la générosité du capitaine nous aura laissé pénétrer des mystères du Nautilus ! Car enfin, faut-il ha?r cet homme ou l'admirer ? Est-ce une victime ou un bourreau ? Et puis, pour être franc, je voudrais, avant de l'abandonner à jamais, je voudrais avoir accompli c

el de sacrifier mes compagnons à ma passion pour l'inconnu. Il faudra les suivre, peut-être même les guider. Mais cette occasion se prés

t je suivis l'opération. Il me parut évident que cet homme ne comprenait pas le fran?ais, car plusieurs fois je fis à voix haute des r

était centuplée par des anneaux lenticulaires disposés comme ceux des phares, et qui maintenaient sa lumière dans le plan utile. La lampe électrique était combinée de manière à donner tout son pouvoir éclairant. Sa lumière, en effet, se produisait dans le vide, ce qui assurait à l

us-marine, je redescendis au salon. Les panneaux se ref

ment entre cent et deux cents mètres de profondeur. Ce fut ainsi pendant quelques jours. A tout autre que moi, pris d'un immense amour de la mer, les heures eussent sans doute paru longues et monotones ; mais ces promenades quotidiennes sur la plate-forme où je me

par esprit de protestation, s'ingéniait à y apporter. De plus, dans cette température constante, il n'y avait pas même un rhume à craindre. D'ailleurs, ce madréporaire Dendrophyllée, c

ongues distances de toutes terres, et qui se reposent sur les flots des fatigues du vol, j'aper?us de magnifiques albatros au cri discordant comme un braiement d'ane, oiseaux qui appartiennent à la famille des longipennes. La famille des totipalmes était représentée par des

ement, peuvent se maintenir longtemps sous l'eau en fermant la soupape charnue située à l'orifice externe de leur canal nasal. Quelques-uns de ces carets, lorsqu'on les p

renions à travers les panneaux ouverts les secrets de leur vie aquatique. Je re

e d'un solide quadrangulaire. Parmi les triangulaires, j'en notai quelques-uns d'une longueur d'un demi-décimètre, d'une chair salubre, d'un go?t exquis, bruns à la queue, jaunes aux nageoires, et dont je recommande l'acclimatation même dans les eaux douces, auxquelles d'ailleurs un certain nombre de poissons de mer s'accoutument aisément. Je citerai aussi des ostracions quadrangulaires, surmontés sur

céans ; des pégases volants, à museau allongé, auxquels leurs nageoires pectorales, très étendues et disposées en forme d'ailes, permettent sinon de voler, du moins de s'élancer dans les airs ; des pigeons spatulés, dont la queue est couverte de nombreux anneaux écailleux ; des macrognathes à longue machoire, excellents poissons longs de vingt-cinq centimètres et brillants des plus agréables couleurs ; des calliomores livides, dont la tête est rugueuse ; des myriades de blennies-sauteurs, rayés de noir, aux longues nageoires pectorales, glissant à la surface des eaux avec une prodigieuse vélocité ; de délicieux vélifères, qui peuvent hisser l

petites écailles, suivant le sous-genre auquel ils appartiennent. Le second sous-genre nous donna des échantillons de dydactyles longs de trois à quatre décimètres, rayés de jaune, mais dont la tête est d'un aspect fantastique. Quant au premier sous-genre, il fournit plusieurs spécimens de ce poisson bizarre justement surnommé ?

x cent cinquante lieues par vingt-quatre heures, soit c

électrique, cherchaient à nous accompagner ; la plupart, distancés par cette vitesse, restaient bient?t en a

ne Fitz-Roy. Le Nautilus prolongea à peu de distance les accores de cette ?le déserte. Ses dragues rapportèrent de nombreux échantillons de polypes et d'échinodermes, et des tests curieux de l'embranchement d

izon, et la route fut donnée au nord-oues

vreuils ! Sur cette terre indienne, monsieur le professeur, il y a des routes, des chemins de fer, des villes anglaises, fran?aises et indoues. On

s. Il revient vers l'Europe, qu'il nous y conduise. Une fois arrivés dans nos mers, nous verrons ce que la prudence nous conseillera de tenter. D'ailleurs,

ne peut-on se passer

r. Au fond, j'avais à coeur d'épuiser jusqu'au bout les h

er obliquement à la ligne de flottaison. Nous allames ainsi jusqu'à deux et trois kilomètres, mais sans jamais avoir vérifié les grands fonds de cette mer indienne que des sondes de treize mille mètres n'ont pas pu atteindre. Quant à la

igantesque ? Je passai les trois quarts de cette journée sur la plate-forme. Je regardais la mer. Rien à l'horizon, si ce n'est, vers quatre heures du soir, un long steamer qui courait dans l'ouest à contrebord. Sa mature fut visible un instant,

ie le jour à la nuit dans les zones tropicales, Conseil

, avaient étudié ses go?ts et épuisé à son égard toute la poétique des savants de la Grèce et de l'Italie. Ils l'appelèrent Nautilus

es dibranchiaux et des tétrabranchiaux, qui se distinguent par le nombre de leurs branches : que la famille des dibranchiaux renferme trois genres, l'argonaute, le calmar et la seiche, et que la famille des tétrabranchiaux n'en contient qu'un seul

de l'Océan. Nous pouvions en compter plusieurs centaines. Ils appartenaien

ngés et amincis, flottaient sur l'eau, tandis que les deux autres, arrondis en palmes, se tendaient au vent comme une voile légère. Je voyais parfaitement leur coquille s

ter sa coquille, dis-je à Conse

icieusement Conseil. C'est pourquoi il e?t m

l, toutes les voiles furent subitement amenées ; les bras se replièrent, les corps se contractèrent. Les coquilles se renversant changèrent leur centr

ames, à peine soulevées par la brise, s'allongèr

uateur sur le quatre-vingt-deuxième méridien

cerclée de blanc qui ressemble à un oeil, des squales isabelle à museau arrondi et semé de points obscurs. Souvent, ces puissants animaux se précipitaient contre la vitre du salon avec une violence peu rassurante. Ned Land ne se possédait plus alors. Il voulait remonter à la surface des flots et harponner ces monstres,

ent à la surface des flots. C'étaient les morts des villes indiennes, charriés par le Gange jusqu'à la haute mer, et que les vautours, les

é. était-ce l'effet des rayons lunaires ? Non, car la lune, ayant deux jours à peine, était encore perdue au-dessous de l'horizon dans

errogeait sur les causes de ce singulier phénomène

je, vaste étendue de flots blancs qui se voit fréq

ndre quelle cause produit un pareil effet, car ce

es de petits vers lumineux, d'un aspect gélatineux et incolore, de l'épaisseur d'un cheveu, et dont la longueur ne dépasse

lieues ! s'é

ires ! Tu n'y parviendrais pas, car, si je ne me trompe, certains navig

nent de cinquièmes de millimètres. Pour moi, je continuai d'observer le phénomène. Pendant plusieurs heures, le Nautilus trancha de son éperon ces flots blanchatres, et je remarquai

ous, jusqu'aux limites de l'horizon. Le ciel, réfléchissant la blancheur d

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