Ariadne by Henry Gréville
Ariadne by Henry Gréville
La première classe était plongée dans les douceurs de l'étude, comme d'ailleurs l'institut tout entier. Le lourd soleil d'ao?t brillait sur les toits de t?le verte et se reflétait dans les vitres des immenses fenêtres à demi fermées; un souffle d'orage grondant au loin arrivait par bouffées, et la voix somnolente du professeur détaillait les causes de la décadence de la maison d'Autriche aux élèves à moitié endormies.
Les trois premières de la classe, les plus intelligentes, spécialement favorisées du ma?tre, griffonnaient assid?ment les brouillons qui devaient leur valoir des notes brillantes aux examens de fin d'année,-ceux qui précéderaient leur sortie de l'institut, et, par conséquent, leur retour dans la famille. La dame de classe, vieille fille pédante et guindée, continuait au crochet un interminable couvre-pieds dont personne dans l'établissement n'avait vu le commencement, et, de temps à autre, son ?il vigilant et soup?onneux parcourait les rangs de son troupeau juvénile.
Soudain, dans ce milieu somnolent, correct et routinier, il arriva un événement extraordinaire, dont n'avaient jamais été témoins les murailles de l'institut de demoiselles placé sous le patronage de S. A. I. madame la grande-duchesse X... Le professeur resta bouche bée, les élèves pouffèrent de rire, et la dame de la classe se leva de toute sa hauteur, surprise et indignée... pendant que les dernières vibrations d'une gamme chromatique, filée avec une douceur exquise par une belle voix de contralto, allaient s'éteindre sur les cartes murales frissonnantes d'indignation entre leurs rouleaux de bois noir.
-Ranine! tonna la dame de classe.
La jeune fille ainsi interpellée par son nom de famille, suivant l'usage des instituts, se tint debout, la tête basse, prête à recevoir sa mercuriale.
-Venez ici, Ranine, dit la dame de classe;-ici,-son index mena?ant indiquait la chaire en bois verni où tr?nait d'un air ahuri le professeur encore mal revenu de sa stupéfaction,-venez ici et faites vos excuses à M. le professeur.
La délinquante s'approcha à tout petits pas, les bras pendants, la tête baissée, écrasée, pour ainsi dire, sous le poids non de sa honte, mais de son opulente chevelure blond cendré, aux reflets dorés comme les épis lors de la moisson.
-Pourquoi vous permettez-vous de chanter pendant l'heure de la le?on? interrogea la dame de classe, sans attendre même que la coupable f?t arrivée auprès d'elle.
Celle-ci fit encore deux pas, s'arrêta devant la chaire, leva timidement ses yeux gris foncé sur le professeur, et sans répondre directement:
-Je vous prie, monsieur, dit-elle d'une riche voix de contralto, je vous prie sincèrement d'agréer mes excuses. Je ne voulais pas troubler la le?on, je ne l'ai pas fait exprès.
La classe entière avait attendu la fin de cette phrase dans le recueillement de la malignité qui espère,-recueillement auquel rien ne peut se comparer. Le dernier mot provoqua une tempête de fou rire, fort heureusement contenue par la présence de la redoutable dame de classe.
-Comment! pas exprès! s'écria celle-ci au comble de l'indignation. Est-ce qu'il arrive de ne pas chanter exprès? Vous vous moquez de vos supérieurs, Ranine, cela vous co?tera cher.
La jeune fille secoua légèrement ses épaules nues qu'encadrait à merveille la robe brune très-décolletée, uniforme des instituts de Russie.
-Je n'y peux rien, dit-elle; je regrette, mademoiselle et monsieur, d'avoir causé du scandale, mais ce n'est pas ma faute; quand j'ai envie de chanter, cela me fait mal ici,-elle porta la main à son cou rond et blanc comme de la crème,-et il faut que je chante; sans cela, j'étouffe.
Le professeur, de plus en plus ahuri, regarda la dame de classe comme pour s'assurer de la lucidité d'esprit de mademoiselle Ranine; mais la dame de classe avait fourré héro?quement son crochet au c?ur de sa pelote de coton, indice des plus grandes colères, et s'était croisé les bras par-dessus le couvre-pieds.
-C'est bien, mademoiselle, nous en reparlerons, proféra-t-elle majestueusement. Retournez à votre place.
Ariadne Ranine, en retournant à sa place, la dernière et la plus mauvaise, récolta sur son passage bon nombre de quolibets charitables.
-Je vous disais donc, mesdemoiselles, reprit le professeur en ajustant sur son nez camus un pince-nez récalcitrant, que, parmi les causes de la décadence de la maison d'Autriche, il faut mettre en première ligne...
Mais cette gamme chromatique, inopinément survenue au milieu des malheurs de la maison d'Autriche, l'avait si fort bouleversé, qu'il oublia deux causes importantes de cette fatale décadence; il s'en aper?ut, pataugea, fit une le?on déplorable et mit un zéro à mademoiselle Ranine;-or, le zéro et ?très-mal?, c'est absolument la même chose. La pauvre fille n'avait pourtant pas ouvert la bouche,-hormis pour chanter.
* * *
After five years of playing the perfect daughter, Rylie was exposed as a stand-in. Her fiancé bolted, friends scattered, and her adoptive brothers shoved her out, telling her to grovel back to her real family. Done with humiliation, she swore to claw back what was hers. Shock followed: her birth family ruled the town's wealth. Overnight, she became their precious girl. The boardroom brother canceled meetings, the genius brother ditched his lab, the musician brother postponed a tour. As those who spurned her begged forgiveness, Admiral Brad Morgan calmly declared, "She's already taken."
For three quiet, patient years, Christina kept house, only to be coldly discarded by the man she once trusted. Instead, he paraded a new lover, making her the punchline of every town joke. Liberated, she honed her long-ignored gifts, astonishing the town with triumph after gleaming triumph. Upon discovering she'd been a treasure all along, her ex-husband's regret drove him to pursue her. "Honey, let's get back together!" With a cold smirk, Christina spat, "Fuck off." A silken-suited mogul slipped an arm around her waist. "She's married to me now. Guards, get him the hell out of here!"
Madisyn was stunned to discover that she was not her parents' biological child. Due to the real daughter's scheming, she was kicked out and became a laughingstock. Thought to be born to peasants, Madisyn was shocked to find that her real father was the richest man in the city, and her brothers were renowned figures in their respective fields. They showered her with love, only to learn that Madisyn had a thriving business of her own. "Stop pestering me!" said her ex-boyfriend. "My heart only belongs to Jenna." "How dare you think that my woman has feelings for you?" claimed a mysterious bigwig.
For ten years, Daniela showered her ex-husband with unwavering devotion, only to discover she was just his biggest joke. Feeling humiliated yet determined, she finally divorced him. Three months later, Daniela returned in grand style. She was now the hidden CEO of a leading brand, a sought-after designer, and a wealthy mining mogul-her success unveiled at her triumphant comeback. Her ex-husband's entire family rushed over, desperate to beg for forgiveness and plead for another chance. Yet Daniela, now cherished by the famed Mr. Phillips, regarded them with icy disdain. "I'm out of your league."
"My sister threatens to take my mate. And I let her keep him." Born without a wolf, Seraphina is the disgrace of her pack-until a drunken night leaves her pregnant and married to Kieran, the ruthless Alpha who never wanted her. But their decade-long marriage was no fairytale. For ten years, she endured the humiliation: No Luna title. No mating mark. Just cold sheets and colder stares. When her perfect sister returned, Kieran filed for divorce the same night. And her family was happy to see her marriage broken. Seraphina didn't fight but left silently. However, when danger struck, shocking truths emerged: ☽ That night wasn't an accident ☽ Her "defect" is actually a rare gift ☽ And now every Alpha-including her ex-husband-will fight to claim her Too bad she's done being owned. *** Kieran's growl vibrated through my bones as he pinned me against the wall. The heat of him seared through layers of fabric. "You think leaving is that easy, Seraphina?" His teeth grazed the unmarked skin of my throat. "You. Are. Mine." A hot palm slid up my thigh. "No one else will ever touch you." "You had ten years to claim me, Alpha." I bared my teeth in a smile. "Funny how you only remember I'm yours... when I'm walking away."
Sophie stepped in for her sister and married a man known for his disfigured looks and reckless past. On their wedding day, his family turned their backs on him, and the town laughed behind their hands, certain the marriage would collapse. But Sophie's career soared, and their love only deepened. Later, during a high-profile event, the CEO of some conglomerate took off his mask, revealing Sophie's husband to be a global sensation. *** Adrian had no interest in his arranged wife and had disguised himself in hopes she would bail. But when Sophie tried to walk away, Adrian broke down and whispered, "Please, Sophie, don't go. One kiss, and I'll give you the world."
© 2018-now CHANGDU (HK) TECHNOLOGY LIMITED
6/F MANULIFE PLACE 348 KWUN TONG ROAD KL
TOP
GOOGLE PLAY