av
le clairon d'un de nos chasse
s Arabes ont envahi mon logis pour le démolir,-mon log
vec un bruit de voile de navire, puis retombe aplati sur l'herbe mouillée, et j'ac
mon toit vont recouvrer la liberté,
serré dans des quantités de ficelles; puis se charge sur des mules qu
dansent, hennissent, se
peu près laissé à l'état primitif, mais qui semble merveilleusement fertile. Quelques champs de blé, ?à et là, quelques champs d'orge auxquels on ne s'est pas cru obligé de donner la forme carrée usitée chez nous, et qui ont l'air de prairies d'un vert tendre. Comme cela repose les yeux, après notre petite campagne fran?aise, toute en dami
tinuelle fuite: trois cavaliers de front; celui du milieu, un grand vieux nègre de majestueuse allure, en cafetan de drap rose, en burnous et turban de fine étoffe blanche, portant haut l'étendard du sultan, l'éten
tés pour nous attendre. C'est que nous allons changer de territoire, et tous les hommes de la tribu chez laquelle nous arrivons se tiennent sous les armes, ca?d en tête,
enveloppées de longs voiles blancs, des vieilles poupées à figure noire, des vieilles momies. Ils tiennent en main de très longs batons minces recouverts de cuivr
rres. Et, du même coup, les vieilles poupées ont pris vie, sont devenues superbes aussi, sont devenues des hommes sveltes et agiles, à beau visage farouche, debout sur de grands étriers argentés. Et tous les burnous blancs qui les empaquetaient se sont envolés, flottent maintenant avec une grace exquise, découvrant des robes de dessous en drap rouge, en d
d qui l'avait conduite s'avance vers notre ministre et lui tend la main. Nous disons adieu à nos
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