tout à coup au milieu d'un profond silence, très tranquille après les agitations de la journée, et délicieusement reposé sur mon lit de camp,
les et ma toiture, et j'entends le vent gémir. Le temps, qui
e ville nomade qui nous attendait, gaie et hospitalière, toute blanche au milieu des solitudes vertes; partie de bon matin à dos de mulet, elle éta
et de le faire dresser chaque soir-dans des lieux toujours choisis d'avance, près des rivière
une odeur saine et sauvage, d'une odeur de foins et de fleurs. Au-dessus de ma tête, mon toit a naturellement forme d'immense parapluie: il est blanc, les nervures en sont garnies de galons bleus et terminées par des trèfles en maroquin rouge. Tout autour, comme une de ces draperies retombantes qui servent à fermer les cirques ou les chevaux-de-bois, est accroché un tarabieh,
: c'est un beau tapis violet doucement odorant, au milieu duquel trois o
in de faire comme moi sans doute; ils se couchent et vont s'
isin d'en dessus, monsieur d'une cinquantaine d'années, adipeux, flasque et crachotant avec breloques sur le ventre, lorgnon à l'?il et cigare aux lèvres... Alors mon bien-être s'augmente encore à sentir très loin de moi ce voisin de Huysmans,-lequel est, du reste, un type peint de main de ma?tre du monsieur agé contemporain, im
un fanal fait le tour de ma maison, dessinant, par transparence sur l'étoffe tendue, les arabesques noires qui décorent l'extérieur: ce sont des gens
ma?tre et des belles dames du harem. Mais on réveille un régiment qui s'assied en rond autour du palais nomade et y reste jusqu'au jour, tenant dans ses innombrables doigts toutes les cordes du mur.-Quelqu'un qui a vécu longtemps auprès de Sa Maje
, qui se sont détachées, qui se battent, épeurées par je ne sais quoi d'invisible, prises de panique générale!... Pourvu que tout cela se passe lo
ée prend une autre direction, s'éloi
es fugitifs, et le calme revi