e de nos campagnes. Le printemps allait venir, et, avec lui, l'angél
es aunes et des coudriers qui devaient germer sous les premiers rayons du soleil rajeuni; j'attendais avec un désir impatient la première feuille de l'anémone des bois, qui se montre a
du midi: les boutons d'or dorèrent la prairie, et des milliers de paquerettes firent briller leurs étoiles d'argent sur le velours de l'herbe tendre. Puis fleurirent l'épine noire, le fraisier et la lychnide. Les ar
t quitter la ville et venir demeurer au chateau; car il faisait un temps doux e
sentais, au contraire, mon courage tomber et une inquiétude secrèt
comme auparavant. Une fois que cette idée naquit en moi, ma crainte augmenta rapidement et dans des proportions insensées, parce que rien ne venait la combattre. Je palissais quelquefois tou
litaire, et plongé dan
mme mon tiroir en était plein depuis longtemps, j'avais donné les moins réussi
ni la force ni l'envie de poursuivre mon travail, et que, pendant plus d
de frissonner vingt fois en une heure, sans cause apparente. Ma mère me croyait malade, et elle me faisait de la tisane avec des herbes du printemps qui sont bonnes contre la fièvre. Je buvais le remède sans dire la cause de ma singulière agitation; mais, dès que je
tre pas présent lors de sa visite chez nous, je me sentais entra?né, malgré moi, dans les environs du chateau et dans le chemin qu'elle devait suivre pour ve
in dans l'avenue du chateau. Après avoir regardé longtemps les batiments, derrière les bosquets de seringats, je m'étais
is je fus réveillé tout à coup par le son argentin
n! L
rs dans mes rêves. Aussi, je ne m'empressais pas de tourner
me, qui, entre un beau monsieur et une belle dame, et suivie d'u
ne fut plus qu'à quatre ou cinq pas de moi; alors il ne put contenir plus longtemps l'impatience de sa fille.-Elle bondit en ava
es premiers
éon, savez-
ne, et mes larmes silencieuses lui appr
r pour cela.... Prenez courage; l'année dernière, vous avez
re mit sa main sur ma tête et me for?a, par un doux mouvement, à le
uperbes: c'est un joli enfant.-Et tu ne sais point parler du tout? me demanda-t-il. Un gar?on adroit et leste comme toi serait m
qu'il ne sait pas parler, dit l
'apprendre à parler. Si l'on voulait se donner un peu de peine.... Mais ces enfants de paysans,
, par toutes sortes de gestes et de cris inarticulés, de démontrer au père de Rose que la bonne volonté ne m'avait pas
rgie, et j'expliquai, par des signes intelligibles, que je me laisserais volontiers couper le bras gauche en échange du don de
Wolvenaer prétend qu'il y a quelque chose de dérangé dans sa cervelle? Non, non, elle se tro
sans doute d'une reconnaissance bien sincère, car je remarq
e disposais à exprimer ma gratitude par de nouveaux signes; mais Rose ava
nai ma clef sous ses yeux, pour lui faire comprendre que j'en avais sculpté be
nstamment ses parents de se hater, pour qu'
es instants après, M. Pavelyn entrait av
an?ai vers la commode; je tirai le tiroir qui renfermait mon travail de s
e d'hommes et de bêtes en voyage. Il y en avait tant, que le cortège finit par couvrir
esse et que je lui fis signe que tout cela lui appartenait, elle se mit abattre des mains et à sauter de joie. Cette joie me rendit extrêmeme
es sur la table, je faisais galoper les chevaux, je remplissais l'office du berger rassemblant ses moutons et les ramenant à l'étable, je pla?
enfantine. Un sentiment de bonheur infini inondait mon coeur. Mes parents étaient en conversation avec M. et madame Pavelyn, et mes frères et
deux soldats en leur faisant pousser leurs grands sabres l'un contre l'autre. Je jouai sans doute cette scène d'une manière très-vive et très-compréhensible, car Rose paraissait émue et effrayée; mais quand l'un de mes soldats fut renversé par son ennemi, et que, dans sa ch
ec mon père. Ils nous regardèrent un instant avec satisfaction et parurent ch
ières ou peut-être des meilleures petites figures, les examina avec bienveillan
l y a quelque chose; il y a un certain esprit dans ces deux gendarmes qui s'avancent là-ba
i du doig
ouvoir jouer! Léon m'apprendra comment ils doivent marcher les uns d
pourquoi dépouiller ce pauvr
Je prévoyais un refus et je frémissais de crainte; mais je joignis les mains devant M. et madame Pavelyn d'un air si suppliant, et dans mes yeux brillants se lisait une prière si ardente, qu
rents. Ce que je pus saisir de leurs paroles dites à voix basse, c'est que leu
à voir Rose, qui ordinairement montrait si peu d'ardeur a
Pavelyn me prit la main et
adeau en échange de tes petites figures. C'est une chose que nous avons apportée de la ville pour toi. Tu d
lle en sortant, à demain, à demai
que Rose! Ses parents me témoignaient autant d'amitié et de compassion qu'elle-même!