img La tombe de fer  /  Chapter 6 No.6 | 18.18%
Download App
Reading History

Chapter 6 No.6

Word Count: 1759    |    Released on: 30/11/2017

tinée, j'aper?us avec stupéfaction le doux visage de Rose, qu

éon!? m'avait réveillé de mon long sommeil. Et d'un coup d'oeil rapide, j'

t je regardai ma protectrice avec stupeur, comme pour lui

e, tu seras bient?t guéri; mais nous n

out à coup; et un cri triomphant souleva ma poitrin

vivez!...

ent mes parents en accourant au

et je tins la bouche close, de crainte qu'un second effort ne v?nt de nouve

embrassa av

re, pour que je puisse remercier le bon Dieu,

ard de Rose, je murmur

l'eau.... Pas morte..

de mots sans signification et sans suite, uniquement pour entendre encore le son de ma voix et m'assurer que, cette fois, le don de la parole m'était définitivement acquis. Ceux qui m'entouraien

le jardin du chateau, comment j'avais sauté dans l'étang, et comme

joutèrent quelques explications au récit de Rose, et

de mon courage. Je m'étais rendu digne de la protection de M. Pavelyn; cet événement m'avait rapproché de Rose ... et, eu outre, Dieu, sans doute pou

nfus. Je savais bien dire les substantifs, les noms des choses et des pe

tartine. Ma mère m'apporta un peu de pain émietté dans du lait, et il fallut me contenter de cela, quoique j'eusse assez grand'faim, me semblait

fait guéri, nous irions jouer encore dans le beau jardin du chateau; mais je ne devais plus avoir peur de l'eau, parce que le jardinier étai

nouvelle de ma guérison. Elle revint dans l'après-midi, et m'apporta deux ou trois verres de gelée de frambois

ui dit que je pouvais me lever et commencer à manger pe

le giron de ma mère et sur les genoux de mon père, et je dus parler

un dernier baiser sur les lèvres, je m'assoupis tout doucement, et le

j'avais rêvé du beau couteau que Rose m'avait donné. Je me rappelai que M. Pavelyn me l'avait fait mettre de c?té. Le couteau me trottai

ente, je sortis de la maison et je me promenai

qui me faisait de loin des signes d'une joie extraordinaire. Quand elle fut

bonheur. Moi-même, j'en suis si contente pour toi, que je sens battre mon coeur. Sais-tu

e au chateau! mu

et en baissant la voix, comme si s

paysan, un pauvre homme qui doit, toute sa vie, faire des sabots ou travailler dans les champs. Mon père a dit que tu méritais un meilleur sort, parce q

t pas bien toute l'importance de cette n

mme remarquable dans le monde.... Et vois-tu, Léon, reprit-elle après une pause, j'aime beaucoup à jouer avec toi; cependant je regrette que tu ne sois qu'un petit paysan. Mon père te fera étudier; alor

s sur mes joues; alors seulement, l'avenir promis s'ou

écriai-je, Rose, ma soeu

t avec calme en me parlant comme une protectrice pl

avec de belles images: le Petit-Poucet, Peau-d'ane, Gulliver dans la lune. Si tu n'apprends pas bien, je te mettrai dans le coin; mais, si tu fais bien attention et si tu es bien sage, je te donnera

vie qu'elle me dépeignait, et où je voyais plus loin qu'elle, me pa

ne vaut rien. Il veut faire de toi un sculpteur. Un sculpteur est un homme qui fait des statues pareilles à ce dieu Mercure que tu as v

votre frère!... m'écriai-je

quitta de son message. Mes parents s'habillèrent en toute hat

ardent désir de posséder le beau couteau et d'essayer tout de suite mon talent. J'en parl

Download App
icon APP STORE
icon GOOGLE PLAY