roite vallée du Vestfjorddal, le dos au cadre des collines du nord, au pied desquelles coule le Maan. L'ensemble de ces constructions formerait un des gaards très communs dan
arpentés en losange, dont l'entrecroisement est rempli de pierres moussues. Plus loin se font entendre les grincements d'une ou deux scieries rudimentaires, actionnées par les torrents, avec une roue pour manoeuvrer la scie, et une roue pour mouvoir la poutre ou le madrier. à courte
e éclatant ou sang-de-boeuf. Leurs toits d'écorces de bouleau, emplatrés d'un gazon verdoyant que l'on fauche à l'automne, sont coiffés de fleurs naturelles. Tout cela est délicieux et appartient au plus charman
mais ce n'est pas l'Amérique. Il a des paysages avec des maisons peintes et des processions d'habitants, vêtus de costumes d'un autre age, comme certains bourgs de la Hollande, mais ce n'est pas la Hollande. Le Telemark, c'est mieux que tout cela, c'est le Telemark, contrée peut-être unique au monde par les be
ys scandinaves, peu enclins à vivre d'une vie commune. Mais, enfermé dans les wagons de ce chemin de fer, si le voyageur va plus vite qu'en kariol, il ne voit plus rien de l'originalité des routes d'autrefois. Il perd la traversée de la Suède méridiona
core avant qu'on p?t traverser le royaume scandinave d'un littoral à l'autre - en quaran
r sur toute la région du Telemark et du Hardanger, remonter la vallée du Vestfjorddal entre le lac Mj?s et le lac Tinn, se rendre aux merveilleuses cataractes du Rjukan. Sans doute, il n'y a qu'une seule auberge dans ce
es, à peine équarries, disposées horizontalement les unes sur les autres, un rejointoiement de mousses, mélangées de terre glaise, forme des bourrelets étanches qui empêchent même les plus violentes pluies d'hiver d'y pénétrer. Au-dessus des chambres,
r comme une stalle d'église, les chaises de bois peinturluré, le rouet rustique, agrémenté de tons verts qui tranchent vivement sur la jupe rouge des fileuses. Puis, de?à delà, le pot pour conserver le beurre, le rouleau qui sert à le comprimer, la bo?te à tabac et la rape en os sculpté. Enfin, au-dessus de la porte, ouverte sur la cuisine, un large dressoir étale ses rangées d'ustensiles de cuivre et d'étain, des plats et des assiettes, à émail vif, en fa?ence et en bois, la petite meule à aiguiser, à demi plongée dans son colima?on verni, le coquetier antique et sol
du rez-de-chaussée et du premier étage, sont semés de petites branches de bouleau, de
t bient?t veuve, c'est le species d'argent qui vaut un peu plus de cinq francs, ce sont ses subdivisions, le mark d'une valeur d'un franc, et le skilling de cuivre, qu'il faut bien se garder de confondre avec le shilling britannique, car il n'équivaut qu'à un sou de France. Ce n'est pas non plus la pré
ien d'autres, jamais de pain, ou si mauvais qu'il vaut mieux s'en passer. Rien qu'une galette d'avoine, le ?flatbr?d?, sec, noiratre, dur comme du carton, ou tout simplement un gateau grossier, fait avec la substance intermédiaire de l'écorce de bouleau, mélangée de lichens ou de hachures de
t jamais connu les eaux amères, poissons des cours d'eau du Telemark, volailles ni trop dures ni trop maigres, oeufs à toutes sauces, fines galettes de seigle et d'orge, fruits, et plus partic
tous les pays du nord de l'E
s voyageurs signent volontiers de leur nom quelque compliment à l'adresse de dame Hansen. Pou
r avoir attendu une heure que le sommet du Gousta se dégageat de
ia omni
s, dont l'un, qu'il vaut mieux ne
r de la réception qu'on nous
lus reconnaissante que fran?aise, elle n'en rend pas moins hommag