ise et les anciennes familles du royaume scandinave. On en trouve de nombreuses preuves dans ces noms d'ancêtres qui sont identiques entre les deux pays. Et pourtant, il n'y a
point dégénéré pour avoir repris racine en terre plébéienne. Là s'écartèlent les b
a suite de l'invasion du Rollon de Normandie. Et s'ils n'en possédaient plus la situation ni la richesse, du moins en av
rgiste à Dal. La maison lui venait de son père et de son grand-père, dont il rappelait volontiers la situation da
son père et de sa mère devait bient?t laisser à sa charge, avait été élevé par lui comme ses propres rejetons. Sans son oncle Harald, cet orphelin e?t sans doute été un de ces pauvres petits êtres qui ne viennent au monde que pour le quitter
e, d'un rapport généralement médiocre, quand il n'est pas nul. Or, les dernières saisons n'avaient point été bonnes. Toute culture avait souffert, même les paturages. Il y avait eu de ces ?nuit
u communicative - ce dont Hulda et Jo?l souffraient visiblement. Mais, avec ce respect pour le chef de famille, inné dans les pays du Nord, ils s'étaient tenus sur une réserve qui ne laissait
amoindri la vivacité de son regard d'un bleu intense, dont l'azur se retrouvait inaltéré dans les yeux de sa fille. Seul s
d'une chemise en coton écru. Un fichu de couleur sombre se croisait sur sa poitrine que recouvrait le montant du tablier rattaché en arrière par de larges agrafes. Elle était toujours coiffée d'un épais bonnet de soie, sorte de bégu
e?t-elle semblé bien triste san
des montagnes, ses bras vigoureux, ses jambes faites aux plus pénibles ascensions des hauts fields du Telemark. En tenue habituelle, on e?t dit un cavalier. Sa jaquette bleuatre, avec épaulettes, serrée à la taille, se croisait sur la poitrine par deux longues pattes verticales et s'agrémentait dans le dos de dessins en couleurs, semblable à certaines vestes celtiques de la Bretagne. Son col de ch
ptarmigan plus gros que celui des Hébrides, et le ?jerper?, cette perdrix plus délicate que la grouse d'écosse. L'hiver arrivé, c'était la chasse aux loups qui le réclamait, lorsque ces carnassiers, poussés par la faim, s'aventurent pendant la mauvaise saison à la surface des lacs glacés. Puis, l'été, c'était la chasse à l'ours, quand cet animal, suivi de s
t du petit soeter, situé à quelques milles dans la montagne. Là, un jeune berger, aux gages de dame Hansen, était employé à la garde
, c'est dire qu'il était aimé dans tous. Quant aux trois êtres pour lesquels il éprouva
uelque argent pour les débuts du nouveau ménage. Or, dame Hansen n'ayant pris aucun engagement, Jo?l avait compris qu'elle ne pouvait rien distraire du bien de famille. Ole avait donc d? s'en aller au loin, de l'autre c?té de l'Atlantique. Jo?l l'avait conduit ju
sous un léger bonnet de linge, dégagé en arrière pour laisser tomber de longues nattes! Quelle jolie taille sous ce corsage d'étoffe rouge à lisérés verts, bien ajusté au buste, entrouvert sur le plastron, orné de broderies en couleurs, surmonté de la chemisette blanche dont les manches venaient se serre
mais souriante aussi. En la voyant, on songeait volontiers à cette Hulda la Blonde, dont elle portait
ur qui s'arrêtaient à l'auberge de Dal. On le savait dans le monde des touristes. N'était-ce pas déjà une attracti
s lui av
ce repas, T
de lui entendre répondre d
ous faire du bi