ndant du bord qu
ais tel était l'empire du commandant à son bord, que pas un geste ne trahit le ressentiment dont cet homme devait être anim
servait avec une profonde attention. Hésitait-il à parler ? Regrettait-i
un silence qu'aucun de nou
chir ensuite. Votre quadruple récit, absolument semblable au fond, m'a affirmé l'identité de vos personnes. Je sais maintenant que le hasard a mis en ma présence monsieur Pierre Aronnax, professeur d'histoire naturelle au Mu
éponse à faire. Cet homme s'exprimait avec une aisance parfaite, sans aucun accent. Sa phrase était nette, se
conversation
identité reconnue, je voulais peser m?rement le parti à prendre envers vous. J'ai beaucoup hésité. Les plus facheuses
tairement
ur toutes les mers ? Est-ce involontairement que vous avez pris passage à bord de cette frégate ? Est-ce involontairement que
tenue. Mais, à ces récriminations j'avais une
ous-marin, ont ému l'opinion publique dans les deux continents. Je vous fais grace des hypothèses sans nombre par lesquelles on cherchait à expliquer l'inexplicable phénomène dont seul vous aviez l
es lèvres du commandant, p
er que votre frégate n'aurait pas poursuivi et canon
Farragut n'e?t pas hésité. Il e?t cru de son devoir de détru
reprit l'inconnu, que j'ai le d
n discuter une proposition semblable, quand l
er de vous, je n'avais aucun intérêt à vous revoir. Je vous remettais sur la plate-forme de ce navire qui vous avait
n sauvage, répondis-je, ce n'éta
e civilisé ! J'ai rompu avec la société tout entière pour des raisons que moi seul j'ai le droit d'ap
re dans la plus rigoureuse acception du mot, hors de toute atteinte ! Qui donc oserait le poursuivre au fond des mers, puisque, à leur surface, il déjouait les efforts tentés contre lui ? Quel navire résisterait au choc de son monitor sous-marin ? Q
nage se taisait, absorbé et comme retiré en lui-même. Je le considérais avec un
silence, le commanda
e humain a droit. Vous resterez à mon bord, puisque la fatalité vous y a jetés. Vous y serez libres, et, en échange de cette
ense que cette condition est de celle
le cas. Désirant ne jamais employer la violence, j'attends de vous, dans ce cas, plus encore que dans tous les autres, une obéissance passive. En agissant ainsi, je couvr
ent point voir des gens qui ne s'étaient pas mis hors des lois sociales ! Entre
je vous demanderai, monsieur, la permissio
ez, mo
e nous serions lib
tièr
donc ce que vous ente
e qui se passe ici - sauf en quelques circonstances graves - , la li
que nous ne nous
té, ce n'est que celle que tout prisonnier a de
pendant, qu'ell
r à jamais de revoir notre p
ble joug de la terre, que les hommes croient être la libe
jamais je ne donnerai ma parole
parole, ma?tre Land répond
ré moi, vous abusez de votre situatio
l'Océan ! Vous m'avez attaqué ! Vous êtes venus surprendre un secret que nul homme au monde ne doit pénétrer, le secret de toute mon existence ! Et vous cr
du commandant un parti pris contre
us nous donnez tout simplement à
simpl
osée, il n'y a rien à répondre. Mais aucun
sieur ?, répo
oix plus douc
ermettait la science terrestre. Mais vous ne savez pas tout, vous n'avez pas tout vu. Laissez-moi donc vous dire, monsieur le professeur, que vous ne regretterez pas le temps passé à mon bord. Vous allez voyager dans le pays des merveilles. L'étonnement, la stupéfaction seront probablement l'état habituel de votre esprit. Vous ne vous blaserez pas facilement sur le spectacle incessamment offert à vos yeux. Je v
et j'oubliai, pour un instant, que la contemplation de ces choses sublimes ne pouvait valoir la liberté perdue
naufragés charitablement recueillis à votre bord, nous ne l'oublierons pas. Quant à moi, je ne méconnais pas que, si l'intérêt de
ndre la main pour sceller notre traité. I
au moment où cet être inexplica
onsieur le
m dois-je vo
vous que le capitaine Nemo, et vos compagnons et v
donna ses ordres dans cette langue étrangère que je ne pouvai
votre cabine, leur dit-il.
refus ! ? répond
cette cellule où ils étaient renfe
nax, notre déjeuner est prêt.
rdres, ca
rte de couloir électriquement éclairé, semblable aux coursives d'un navire. Ap
aux deux extrémités de cette salle, et sur leurs rayons à ligne ondulée étincelaient des fa?ences, des porcelaines, des verreries d'un prix inestimab
richement servie. Le capitaine Nemo m'
et mangez comme un homme
nt j'ignorais la nature et la provenance. J'avouerai que c'était bon, mais avec un go?t particulier auquel je m'habitua
ien, mais il devina mes pensées, et il répondit de l
te. Ils sont sains et nourrissants. Depuis longtemps, j'ai renoncé aux aliments de la terre, et j
ces aliments sont de
de cet élément qui para?t être inaccessible à l'homme, et je force le gibier qui g?te dans mes forêts sous-marines. Mes troupeaux, comme ceux du vieux pasteur de Neptune, pais
emo avec un certain étonne
; je comprends moins que vous poursuiviez le gibier aquatique dans vos forêts sous-marines ; mais je
pitaine Nemo, ne fais-je jamais usag
désignant un plat où restaient
est un habile préparateur, qui excelle à conserver ces produits variés de l'Océan. Go?tez à tous ces mets. Voici une conserve d'holoturies qu'un Malais déclarerait sans rivale au monde, voilà une crème dont le
ourmet, tandis que le capitaine Nemo m'e
es sont teintes avec la pourpre des anciens et nuancées de couleurs violettes que j'extrais des aplysis de la Méditerranée. Les parfums que vous trouverez sur la toilette de votre cabine sont le produit de la distillation des plante
ez la mer,
. Ce dernier y est largement représenté par les quatre groupes des zoophytes, par trois classes des articulés, par cinq classes des mollusques, par trois classes des vertébrés, les mammifères, les reptiles et ces innombrables légions de poissons, ordre infini d'animaux qui compte plus de treize mille espèces, dont un dixième seulement appartient à l'eau douce. La mer est le vaste réservoir de la nature. C'est par la mer que le globe a pour ainsi dire commencé, et qui sait s'il
ra?ner au-delà de sa réserve habituelle ? Avait-il trop parlé ? Pendant quelques instants, il se promena, trè
r, dit-il, si vous voulez visiter l