img L'ami Fritz  /  Chapter 5 No.5 | 27.78%
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Chapter 5 No.5

Word Count: 4156    |    Released on: 30/11/2017

bord de son lit d'un air mélancolique, mettait lent

re les oreilles; c'est une boisson qui vous ruine la santé. J'aurais mieux

evant l

atel!? s'

uil, et, le voyant bailler, les yeu

; vous avez mal aux c

e qui en est cause; si

urs la même chose, fi

s bien me préparer pour m

z-vous

e soupe aux oignons, à la bon

de veau à l

vaise idée on a de prendre tant de bière! Enfin, puisque c

bes. Enfin, il passa sa capote, et entra dans la salle s'asseoir devant une bonne soupe aux oignons, qui lui fit du bien. Il mangea son oreille à la vinaigrette, et but un

de l'orge avec du houblon. C'est une chose contraire à la nature de mêler le doux et l'amer; les hommes sont fous d'avaler un pa

, mon

dre l'air; il faut que

s reviend

entré pour une heure, tu lèveras la table, c'est que j

tre; il prenait sa canne à pomme d'ivoire au coin

ère visite, après d?ner, sera pour le Grand-Cerf. Voilà pourt

ue de Hildebrandt. Le temps était magnifique;

us, voici les beaux jours,

à l'ombre des chemins couverts, et, tout autour de la ville, aussi loin que pouvaient s'étendre les regards, on ne voyait que de jeunes pousses d'un vert tendre sur les haies, sur les arbres des vergers et les allées de peupliers, le long de la Lauter. Au loin, bien loin, les montagnes bleues des Vosges conservaient à leur sommet quelques plaques blanches presque imperceptibles, et par là-dessus s'étendait

ramiers passait bien haut au-dessus de la c?te loi

usqu'à ce qu'ils eussent disparu dans les profondeurs sans

assait justement dans l'ava

osser!? lui

e leva

ville, de prévenir Katel que je vais à Meisenthal,

ur Kobus, c'est bo

deux ou trois couples de tourterelles des bois, qui filaient deux à deux le long des roches grises de la Houpe, et se becquetaient sur les corniches, la queue en éventail. C'était un plaisir de les voir glisser dans l'air, sans bruit, on aurait dit qu'elles n'avaient pas besoin de remuer les ailes: l'amour les portait; elles ne se quittaient pas et tourbillonnaient tant?t dans l'ombre des roches, tant?t en pleine lumière, co

était comme peinte en bleu sur la c?te en face; toutes les petites fenêtres et les lucarnes sur les toits lan?aient des éclairs. La trompette des hussards, sonnant le rappel, s'entendait co

cendre, lorsque tout à coup le grand toit de tuiles grises de la ferme, avec les deux autres toits plus petits du h

té d'une tourelle en pointe, à gauche, le corps de logis au milieu. Derrière, se trouvaient la distillerie, la buanderie, le pressoir, le poulailler et les réduits à porcs: tout cela, vieux de cent cinquante ans, car c'était le grand-père Nicolas Kobus qui l'avait

el, sa grande cougie[7] au poing, ramenant les b?ufs de l'abreuvoir. Cet ensemble champêtre le réjouissait; il écoutait avec une raisonnable satisfaction la voix du chien Mopsel résonner avec les cou

linge, le battant et le tordant à tour de bras, comme une bonne petite ménagère. Chaque fois qu'elle levait s

x chêne, un busard qui observait les pigeons tourbillonnant autour de la ferme. Il le mit en joue avec sa canne; aussit?t l'oiseau partit

en trottant dans le sentier, jusqu'à ce

eux fermier anabaptiste, avec son large collier de barbe, son chapeau de crin, sa camisole de laine grise garnie d'agrafes de laiton, venait à sa rencontre, la figure épanouie, et s'écriait d'un ton joye

ve homme; l'idée de venir m'a pris tout à coup, et me voilà. Hé! Hé! hé! j

plus grand bien que nous puissions souhaiter; qu'il en soit bén

taffetas noir, son tablier blanc et ses gros bras ronds sortant de

disait la bonne femme toute riante; de si bonne

p d'?il sur les vergers, tout pousse à souhait; et j'ai vu tout à l'

us, et la petite S?zel paraissait aussi bien heureuse. Deux gar?ons de labour, en blouse, sortai

ouvait un banc de pierre. Plus loin, sous le toit du hangar, qui s'avan?ait en auvent jusqu'à douze pieds du sol, étaient entassés pêle-mêle les herses, les charrues, le hache-paille, les scies et les échelles. On y voyait aussi, contre la porte de la grange, une grande trouble à pêcher, et a

nd rayé de poutres brunes. Trois fenêtres, à vitres octogones, s'ouvraient sur la vallée; une autre petite, derrière, prenait jour sur la c?te; le long des fenêtres s'étendait une longue table de hêtre, les jambes en X, avec un banc de chaque c?té; derrière la porte,

istel, vous d?nere

va san

Orchel, ce qu

nous avons justement

igué, monsieur Kobus? Voulez-vous ch

j'ai fait ces deux petites

. Mais tu ne dis ri

ien que je suis là, et que nous avons t

nne petite fille. Mais puisque nous y sommes, et que la mère Orchel nous apprête des noudels, savez-vous ce que nous allons faire en attendant? Allons

S?zel, tu peux aider ta mère; n

e chemin de la cour, Kobus, en passant, vit le reflet de la flamme au

monsieur Kobus!

oui, dans une heure

a nous fait au moins dix mesures de cidre et vingt de poiré. C'est

On n'a pas besoin de la fortifier, ni de l'

z jeta les yeux à l'intérieur par une lucarne. ?Et

elles n'ont pas donné; il faut attendre une ré

que vous avez plus de poules que l

le pays; j'en avais vu chez Daniel Stenger, à la ferme de Lauterbach, et j'ai voulu en avoir.

es huppées et des pattues, un coq superbe à l'?il roux au milieu, se tenaient là dans l'ombre,

zel!? cria

e parut

, mon

canards aillent à l'eau; il sera temps de les enfermer quand i

prairie, Fritz derrière lui. à cent pas de la rivière, et com

vache; eh bien! cet hiver, nous nous sommes mis à niveler, et maintenant toute l'eau suit sa pente à la rivière. Que le soleil donne quinze

ppelle une fameus

nous reviendrons à la ferme, et que nous serons à l'endroit où la rivi

utour de la vallée jusque vers midi. C

s de terre; là, nous sèmerons du blé; a

s'y entendre, et le vieux fermier était heureux

au talon, Kobus avait fini par sentir la sueur lui couler le long du dos; et comme ils étaient au haut de la c?te, en train de reprendre halei

t, cette vie qui sort de terre sous la forme de chenilles, de hannetons, de mo

et les fauvettes, pour exterminer toute cette vermine, nous serions perdus, monsieur Kobus: les hannetons, les chenilles et les sauterelles nous mangeraient tout! Heureusement, le Seigneur vient

les oiseaux avec le reste. Depuis le commencement, les choses ont été arrangées pour que nous mangions tout: nous avons trente-deux dents pour cela; les

hristel!... qu'e

ui sonne midi, le son entre là-bas dans la

ord de la rivière, à cent pas de la ferme

fonte des neiges, ou quand il tombe une grande averse en été, la rivière déborde; elle avance de cent pas au moins dans ce

r la terre glaise à la terre de chaux. Ensuite, en batissant un petit mur bien solide du c?té de la rivière, nous aurions le meilleur réservoir qu'on puisse souhaiter pour tenir de la truite, du barbeau, de la tanche, et toutes les espèce

qu'ils emportent tous les soirs des truites plein leurs sacs, il n'y a plus moyen d'en avoir. Que pensez-vous de cela, monsieur K

ez raison. Tiens, tiens, c'est tout à fait juste! Pas plus tard que demain nous commencerons, entendez-vous, Christel? Ce soir, je vais à Hunebourg chercher des ouvriers, des tombereaux et des brouettes. Il faut que l'

vieil anabaptiste parut heureux de le voir approuve

yeux. Il faudra, du c?té de la rivière, un mur solide, de bonne chaux et de bonnes fondations; nous aurons aussi besoin de sable et de

ande cour en face du hangar; S

us attend? lui demanda

t seulement en train

tête vers la lumière, le père Christel dit: ?Ces deux grands b?ufs, sur le devant, sont à l'engrais depuis trois mois; le boucher juif, Isaac Schmo?le, en a envie; il est déjà venu deux ou trois fois. Les six autres nous suffiront cette année pour le labour. Mais voyez ce petit n

out est bien. Maintenant, allons d?n

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