ssait les domestiques du chateau dans la salle, dallée de pierres comme une église, qui leur servait de réfectoire. Cinq minutes apr
pièce, où le couvert des gens était mis sur une longue table, éclairée de deux lampes primitives en étain, composées d'une mèche br?lant dans un récipient plein d'huile. Toute la cohorte des domestiques, une quinzaine de personnes environ, nous attendait debout. La famille s'agenouillait sur des chaises de bois, le long du mur jauni par la fumée, tournant le dos à la tab
moment où la soupe, déjà fumante dans l'énorme soupière, était distribuée aux convives par la puissante main de la cuisinière. Pendant ces minutes qui tenaient lieu du rapport au régiment, la journée du lendemain s'arrangeait. Mon grand-père conférait avec le garde; ma grand'mère donnait un dernier ordre à la femme de charge; mon père commandait au cocher les sorties du jour suivant; ma mère causait fleurs et fruits avec le jardinier, mon ennemi, qui m'avait j
! concluait-il les jours o
e, formulée presque à voix bas
monsieur l
us leurs baleines. Près du grand feu, nous retrouvions mes tantes qui n'avaient point d'ordres à donner, les pauvres! ne possédant, en ce
, que je n'avais jamais eu le courage de faire aucune question sur ce sujet redoutable. Mais, si je ne disais rien, j'observai
, car il avait la manie d'être toujours prêt une demi-heure trop t?t. Mais il dormait au sermon, et Dieu sait qu'il f
raison peu variée de l'homélie. Que si notre bon curé s'oubliait en son éloquence, M. le baron tirait de son gousset u
ait de regagner l'autel, nous laissant tous, quelquefois, aux prises avec la tempête, sans se
disparaissait, sans que l'on p?t dire quel était le but de son voyage, et, grace à cette
an fait-il
nisait ce jour-là en sortant de table, et dont je ne voyais jamais que le commencement, ainsi qu'on pense, mon oncle ne ménageait pas les invectives les plus sévères à l'abbé Cassard quand il l'ava
spirer tant d'estime à un prêtre et, surtout, il n'oserait l