ter que la discipline y était moins sévère qu'à Vaudelnay, que les plaisirs de mon age m'y attendaient en plus grand nombre. Cependant, par une sorte de politesse affectueuse pour ma f
nous, écrivait ma mère. Tu te
les batailles, elle aurait été bien vite rassurée! Bient?t son coeur maternel fut assailli d'une autre crainte. Grace au bon curé de Vaudelnay, j'étais, sans que personne s'en doutat et sans
onnes places, m'écrivait-on.
seils que m'a donnés ma mère, le seu
ais devenu quelqu'un, d'autant plus que mon uniforme, dans lequel j'apparaissais pour la première fois, me semblait devoir rehausser extrêmement la dignité de mon apparence. Durant une heure, la famille assemblée spécialement en mon honneur m'examina, me pesa, me mesura comme si je venais de faire le tour du monde. L'aréopage décida cont
ne petite personne, que je ne reconnus pas tout d'abord tant elle avait grandi, s'approcha de moi plus tim
d'un air affable de bon pri
moi, et en lui donnant la main pour passer à table. J'appris le lendemain dans la conversation qu'elle travaillait beaucoup, quelque chose comme douze heures par jour, car tous les habitants féminins de Vaudelnay s'étaient cotisés, pour ainsi dire, afin de
ma tournée de propriétaire. Jamais, dans le temps de ma plus grande ferveur d'horticulture, mes p
omplaisamment, tu m'as
plaisir? bal
i, certa
s la pièce d'eau où les cygnes, qui me voyaient venir, s'appr
Rosie ne m'attendait pas pour mendier mon approbation. Le ja
nsai-je. Il faudra
e, surtout un être d'aussi médiocre conséquence que Rosie. Je la vis assez peu durant ces deux mois qui s'enfuirent comme un songe, au milieu de
ognes. L'un après l'autre, les ancêtres s'en allèrent tous dormir dans le caveau creusé sous notre chapelle. Alors l'oncle Jean, resté seul de sa génération, quitta Vaudelnay, lui aus
raient conservé sous leur toit l'oncle Jean et sa petite-fille. On le supplia
ou de moins, cela ne tirait pas à conséquence. Mais le temps a marché. Un vieux comme moi doit fa
Vaudelnay, suivi de Rosie et de Lisbeth. A cette époque, je faisais mon droi
na?tre leur domicile dans un quartier de l'aut
e qu'ils possèdent fort peu de bien, mais encore parce qu'ils vont être perdus dans cette grande ville, sans un ami. Dieu sai
. Mais j'appartenais à la catégorie des étudiants du grand monde qui demeuraient autour de la Madeleine dans des entresols charmants, allaient chaque soir d?ner en ville, et se rendaient à l'école, q
ue je ne suis, mais j'affirme que je m
ou qu'il grêle, j'irai voi
mple de la demander; mais j'appartenais alors à cette classe nombreuse d'êtres toujours prêts à braver pour
avec franchise. Toutefois il était racheté, selon toute apparence, par de sér
nay par sa santé, me faisait jouir avec une générosité qui était chez lui un système. J'avais en plus le don d'être ? amusant ?, qui me fais
ux dire, d'un for?at. Mon cheval, mes amis, mes études un peu négligées, mes nouveaux devoirs d'homme du monde pris tout à fait au sérieux, c'était de quoi composer une existence qui ne me laissait guère le temps de penser à mal et aurait en outre brisé les muscles d'un athlète. Il faut joindre à cela que les femmes du monde que je voyais de près m'empêchaient d'admirer les autres, ce q
l'oncle Jean, je me demande ce qui m'aurait manqué pour être la perfection absolue. Dans les bals, je voyais déjà les regar
ncore une saison ou deux, et ce sera un
ent pourquoi les jeunes personnes sourient, font de l'esprit, dansent et vont au buffet! S'ils savaient!.... Mais, parbleu! à l'entrain qu'ils y appor