m'enseignait les éléments du latin et du grec, lorsqu'arriva le premier événement sérieux qui e?t t
Toute la journée la famille fut en proie aux préoccupations les plus vives. Mon grand-père semblait tout à la fois fort courroucé et fort attendri; ma grand'mère et ses belles-soeurs
nce l'heure de la prière, supposant que nous aurions un message du gouvernement, c'
orte race, n'avaient rien de commun-surtout alors-avec les névrosés de l'époque actuelle, dont l'appétit s'en va s'ils ont perdu cent louis aux courses, ou si quelque belle dame les a regardés d'un oeil moins clément. Nous mangions, Dieu merci! Mais nous mangions au milieu d'un silence de mort, troublé seulement par les craquements du
que tu n'as plus faim. Si tu n'as plu
depuis trop longtemps.... J'adore les épinards, et le dessert n'a plus
es pour ? la Sibérie ? dans un appareil dont la gaieté rappelait celle du fils de Thésée lors de la dernière promenade de l'infortuné prince. Le long du c
mi, c'est une chrétienn
e faire le signe de croix final, mon grand-père demeura quelque temps penché sur sa chaise. On aura
et un Ave pour la guérison d
s domestiques du sexe faible, je compris que le jeune Antoine-René-Gaston
le résultat fut tout différent. J'aurais vu démolir pierre par pierre le chateau sans ouvrir la bouche pour demander la cause du cataclysme. Au fond, je
celle du déjeuner, le sanctuaire ne s'ouvrait pour personne sauf la cuisinière, la femme de charge, le charretier chargé des commissions à la ville, et les religieuses du village préposées au soin des malades et des pauvres. Mais, ce jour-là, toutes nos habitudes semblaient bouleversées. Le déjeuner fut retardé d'un gros quart d'heure, et ma mère p
auvre Jean va reve
on grand-père dit, pour
is à l'intention de ma nièce qui s
arence, ma grand'mère et mes tantes avaient pleuré toutes leurs larmes en leur particulier, car leurs yeux étaient fort roug
, le nom, l'age, l'état civil de la défunte, autant de mystères pour moi. Au fond du coeur, j'étais révolté de cette ignorance où l'
r sombre, que l'on verra quelqu'un prendre le deuil
ma mère. Personn
. Que les autres gardent leurs secrets; mo
ngereuse. Néanmoins ma mère, prise d'émotion, de remo
n dit! C'est que, vois-tu, nous avons tous été
ndai-je, renon?ant pour cette f
fille qui
Jean ét
'angoisse d'un pilote égaré parmi les écueils, c
Ta tante est morte, ne laissant qu'une f
omment donc se fait-il qu'on ne m'ait jamais parlé de la vie ni de la mor
s, par-dessus tout, l'idée de l'oncle Jean marié, père, me plongeaient dans une
dans un de ses voyages. Ta tante n'est jamais ve
lle qui vient de m
pas en parler, surtout à ton
que je renon?ai à en savoir davantage pour le moment. D'ailleurs, ce qui se passait depuis quatre jours, ce que j'avais appris ce soir-là était déjà pour mon esprit une pature suffisante. Enfin j'ava
, je ne dirai rien
nne qu'aucun membre de la famille n'avait jamais connue. Je me la figurais, d'après une gravure d'un de mes livres, très brune, avec de grands yeux noirs et de lourdes nattes retenues par les boules d'or de deux épingles. Je l'apercevais distinctement, avec sa serviette pliée en car
du chateau, il me sembla que je sortais d'un rêve compliqué et fatigant. Mais en voyant, un quart d'heure plus tard, des flots d'étoffe noire s'engouffrer dans
la discipline, rien n'indiquait que les Vaudelnay venaient de perdre un des leurs, et ma pauvre cousine,-j'aurais eu bien d
té trompeuse ne devai