img Ma Cousine Pot-Au-Feu  /  Chapter 7 No.7 | 38.89%
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Chapter 7 No.7

Word Count: 1805    |    Released on: 06/12/2017

. Petit à petit, chacun se prit de tendresse pour cette enfant qui faisait si peu de bruit, tenait si peu de place et demandait si peu de chose. Mais il était facile de voir que tous les Vaudelnay

lon, pendant le d?ner de sa bonne, l'imprudente vint m'offrir des bonbons dans un sac portant l'estampille du confiseur à la mode de Poitiers, ce qui sembla causer un malaise profond à mon père, le seul de la famille qui

coup plus élégante dans ses ajustements. Il en fut des poupées comme du sac de bonbons: personne ne s'avisa de s'inquiéter de leur provenance. Ma cousine aurait pu, j'en suis s?r, parader d'un bout à l'autre du chateau avec le colosse de Rhodes sur les bras, sans

oins odieux. Chaque soir, à l'heure de la prière, chaque dimanche, à l'heure de la messe, quand la place de cette jeune hérétique restait vide

, dont l'époque approchait. Dès lors j'entrai dans la période sévère de la méditation et de la pénitence. Mon jardin fut abandonné et je ne vis plus guère ma co

is pro

e, je me sentais prêt à mourir pour ma foi. Mais qui peut savoi

reuve sur toutes ces questions des idées les plus larges. Plus d'une fois nous avions abordé franchement le fatal suj

est bon et nous le fera voir à tous. Priez pour votre

ce jour-là, viendrait à la messe. Avant de se rendre à la petite église parée comme elle ne l'avait pas été depuis le mariage de mon père, toute la famille s'assembla au salon. J'y fus introduit à mon tour et, luttant contre une émotion d

grands yeux noirs pleins d'étonnement et brillants d'une flamme singulière. Pour la première fois depuis son arrivée à Vaudelnay-probablement pour la première fois de sa vie,-elle fu

r à moi les pe

ystique. Sa physionomie, généralement peu révélatrice, rayonnait d'enthousiasme. Je lui fis un signe; elle s'approcha doucement et, comme si elle ne se f?t pas crue digne d'une caresse plus intime, elle me prit la main et la serra contre son coeur. Le soir, quand vint l'heure de la prière en commun, Rosie, sans que personne p?t s'y attendre, fit une action dans laquelle toute la famille se plut à reconna?tre l'effet miraculeux de ma puissante intercession. Encore une fois elle prit ma main et, sans dire un mot, suivit tout le mo

toujours avec une pointe de réserve, comme si, malgré tout, un stigmate inconnu pesait sur elle. Puis l'heure vint où je dus quitter ma famille pour le collège, et, de longues semaines à l'ava

de septembre que nous travaillions à mon jardin, je sentis tout à coup cet amer s

hrysanthèmes que nous plantons seront en f

texte important. Quand j'eus bien expliqué ce que c'était que le collège, et comme quoi cette invention funeste allait nous tenir séparés pendant de longs mois, le visage de ma compagne sembla

ls sont tous tellement tri

tes? demandai-je, flatté au fond

pleurer ma tante. Quel dommage que je ne puisse aller a

prouve qu'un homme ne voit pas toujours les choses comme elles méritent d'être

dre. Je venais de découvrir soudain que le r?le de victime a de grandes douceurs. Je permettais généreusement à Rosie de pleurer sur moi, sans m'inquiéter beaucoup de

t, je fondais en eau. Quant à ma cousine, je la vis assez peu durant les heures suprêmes; je pus constater qu'elle ne versait pas une larme, estimant prob

on départ. Le médecin ne lui trouve aucune maladie et suppose qu'il s'agit

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